Wow! ma vie va peut-être changer.

Aujourd'hui, 28 février 2008.
Je demeure a Sainte-Adèle dans les laurentides au Québec.
Je travaille dans le domaine automobile depuis maintenant 22 ans.
La neige et le sentiment d'avoir fais le tour de mes valeurs ici au Québec me dirige maintenant vers un nouveau défi.

Nous sommes allés, mon épouse et moi, une semaine en Floride pour y faire le tour en motos.
Mon épouse et moi-même rêvont d'une nouvelle vie.
Plus rien ici nous attachent. Les enfants sont assez grands et il est maintenant temps pour nous de prendre une décision capitale pour notre avenir.

Une possibilité d'emploi en Floride s'est offert a moi aujourd'hui.

C'est notre rêve et nous sommes devant un important choix.
Restez chez nous au Québec et continuer notre vie paisible avec ces hauts et ces bas,
ou relevez un nouveau défi et acepter cette offre.

Beaucoup d'entre vous dirons de foncer et de vivre notre rêve,
mais que faire de la maison, les enfants, le chien et de nos emplois actuels?

Mon pere a déja eu ce choix a faire, mais il a décliné l'offre.
Il demeure encore au Québec, mais il m'en reparle encore souvent.
Il a fait ce choix par rapport a ma soeur et moi.
Il pensait trop nous déstabiliser et a peut-être fais un choix senser, mais il le regrette surement aujourd'hui.
Si j'avais pu m'exprimer en ce temps, je l'aurais convaincu de foncer.

Mon fils de 16 ans rêve d'être réalisateur de cinéma.
Le siège social de la compagnie qui désire m'engager est situé a Orlando en Floride pres de Universal Studios et de Walt Dysney, le rêve pour lui aussi.

Mais les enfants seront-ils capable de s'adapter a ce changement? Vivre en anglais, les études en anglais.

Et nous, vendre la maison, les meubles, se relocaliser, le visa d'immigration.
Et nos dettes actuelles et les nouvelles demandes et la paperasse?

Je suis heureux a l'endroit ou je travaille et cela semble si simple pour mes nouveaux futurs employeurs.

Moi, j'aurai un emploi, mais qu'adviendra-t-il pour le travail de mon épouse?
Sylvain, tu manques de couilles, me dit-elle, une nouvelle vie s'offrent a nous, vas-tu en profiter ou laisser tomber? la pression est a son comble.

J'attends un appel du vice-président Canada, du responsable des ressources humaines des États-Unis et de mon recruteur en appel conférence vendredi ou mardi.

Je dois être prêt et je dois foncer ou manquer ma chance.

Au moment ou j'écris ses lignes, il me pousse des cheveux gris.
Sylvain, tu es bien ici, tu as ta petite maison, ta femme, tes enfants et ton chien. Ton emploi rapporte bien et tu n'as aucun soucis. Reste donc au Québec, c'est moins compliquer.

Sylvain, voyons donc, c'est la chance de ta vie, finis la neige, la moto douze mois par année, le soleil, la mer, tu vas pas laissée passer ça?

Sylvain, tu as 44 ans, tu es rendu trop vieux pour ça, Sylvain, tu as 44 ans et tu es encore bien trop jeune pour prendre ta retraite et t'encabaner au Québec pour le restant de tes jours.

Té capable, allez, ce poste qu'on t'offre, tu peux pas demander mieux.
Awaye qu'est-ce que t'attends vieux flanc mou?